Les jeunes et leurs rendez-vous

Publié le 1 Octobre 2009




CHAPITRE XII


LES JEUNES ET LEURS RENDEZ-VOUS



Depuis le début du siècle, on peut dire que les conceptions en matière de rendez-vous ont profondément changé. Il est toutefois permis de se demander si, en l'occurrence, il y a eu progrès ou si l'art du rendez-vous s'est perdu ? Que penser des fréquentations régulières ?

Que penser du flirt (poussé ou non) ?

Que penser des expériences sexuelles prénuptiales ?

Il est temps de regarder la réalité en face !

Bien des gens optimistes, mais mal informés, prétendent que les jeunes d'aujourd'hui ne sont pas différents, en tout cas pas plus mauvais, de ceux des générations passées.

La nature humaine est la même, mais nous vivons aujourd'hui dans un monde différent. L'automobile, le cinéma, la radio, la télévision, etc., ont eu une grande influence sur les mœurs. En s'adaptant à cette époque de mutation, la nature humaine se manifeste de manière très différente.

Certains aimeraient ignorer la réalité, mais le bonheur et le bien-être de nos enfants sont en jeu. Comme ils se laissent emporter par la vague d'immoralité, les adolescents vont plus vite que leurs aînés dans la voie de la dégénérescence, car ils trouvent "naturel" de la suivre. Ils ne veulent pas se différencier des autres et tiennent à être reconnus comme bien de leur époque.

Les temps et les mœurs ont changé.



Les chaperons d'autrefois

 

Lorsque ma mère eut atteint l'âge où l'on commence à se donner des rendez-vous, vers 1885, la mode était aux chaperons. On désignait par là des personnes très "collet monté ", vêtues de robes qui balayaient le sol. Les jeunes gens ne savaient pas à quoi ressemblaient les jambes des jeunes filles. Quand un jeune homme, à cette époque, commençait à donner un rendez-vous à une jeune fille, on disait qu'il la " courtisait" . Il n'était pas question de baisers, encore moins de caresses, sauf lorsque le couple parvenait à fausser compagnie à son chaperon. Et même, en de telles occasions, les jeunes filles " comme il faut " savaient se tenir.

Une génération plus tard, lorsque je devins adolescent, les chaperons avaient disparu. Toutefois, ce qu'on appelle aujourd'hui "flirt " n'était pas encore répandu, ou alors, j'étais bien ignorant.

Je conserve le souvenir très précis d'une petite aventure qui m'arriva à plus de vingt ans. Un de mes amis et la jeune fille, avec laquelle il sortait régulièrement, me ramenaient dans leur automobile, en compagnie d'une amie que je rencontrais assez souvent à cette époque-là. Toutes les voitures avaient alors "l'air climatisé " - elles n'avaient pas de vitres ! Il commença à pleuvoir. Nous fixâmes alors les bâches latérales. Afin de maintenir la bâche en place du côté de ma compagne, je fus contraint d'étendre le bras au-dessus du siège. Je n'oublierai jamais la difficulté que j'ai éprouvée pour maintenir mon bras suffisamment loin, derrière elle, afin d'éviter tout contact, tant je craignais d'être considéré comme " effronté " si je venais à la frôler.

Les jeunes de maintenant ne manqueront pas de rire en lisant cela. Oui, vraiment, les temps ont changé.

Un peu plus tard, on m'a raconté l'histoire survenue à un garçon d'environ 21 ans, que je connaissais très bien. Lui et un autre de ses amis rencontraient fréquemment deux jeunes filles amies. L'autre couple avait commencé à " flirter " - mot qu'employait alors la jeune génération. Aussi mon ami commença-t-il à craindre d'être considéré comme " vieux jeu ". Au bout du troisième rendez-vous, ce garçon passa son bras autour des épaules de la jeune fille. Elle ne le repoussa pas. A un ou deux rendez-vous de là, il eut assez d'assurance pour l'embrasser, Elle n'éleva pas davantage d'objection, son audace n'alla pas plus loin, je l'ajoute.

Le père de cette jeune fille était mort et sa mère s'était remariée. Son beau-père était vendeur d'automobiles et le dimanche, ils emmenaient souvent le jeune couple en voiture. A cette époque-là, très peu de familles possédaient une automobile, Les jeunes gens s'asseyaient sur la banquette arrière et le jeune homme passait son bras autour des épaules de la jeune fille. Les parents ne semblaient pas voir cela d'un mauvais œil. Un soir qu'ils étaient assis dans la véranda de la maison des parents, la jeune fille vint à parler de l'héritage que son père lui avait légué. Ce n'était certes pas une fortune, mais tout de même une somme assez rondelette. Elle commença à suggérer ce que tous deux pourraient faire de cet argent.

Il s'exclama soudain : " Mais à quoi veux-tu en venir au juste ? "

" Eh bien, répliqua-t-elle, je pense qu'il est temps de songer à ce que nous ferons une fois mariés. "

Il répliqua, alarmé : " Mariés ? Mais qui a parlé de mariage ? "

" Mais voyons, rétorqua-t-elle également surprise, pourquoi as-tu flirté avec moi, si nous ne devons pas nous marier ? "

Stupéfait, le jeune homme tenta d'expliquer qu'il n'avait jamais flirté auparavant, mais qu'il avait supposé que l'on attendait cela de lui. La jeune fille éclata en sanglots, se leva d'un bond et s'enfuit dans la maison en claquant la porte. Le jour suivant, le jeune homme essaya de la joindre par téléphone. Ce fut sa mère qui répondit,

" Lucienne m'a tout raconté, déclara-t-elle d'un ton glacial, elle ne veut plus jamais vous revoir,"

Et tel fut le cas.

Vous constaterez qu'à cette époque où l'on flirtait de façon presque platonique, des rapports sexuels auraient été inconcevables, car c'en eut été fait de la réputation de la jeune fille.

 


 

L'influence des jeunes,

 

Peu de gens se donnent la peine de penser à l'influence que les jeunes ont sur le monde actuel.

Ésaïe a prédit ce jour. Voici une partie de la prophétie où il est question de notre génération :

" Je leur donnerai des jeunes gens pour chefs, et des enfants domineront sur eux...

Le jeune homme attaquera le vieillard, et l'homme de rien celui qui est honoré...

Mon peuple a pour oppresseurs des enfants...

Parce que les filles de Sion sont orgueilleuses,

qu'elles marchent le cou tendu, et les regards effrontés,

parce qu'elles vont à petit pas..."

Ésaïe 3, 4-16

Qui détermine, aujourd'hui, ce qu'est la musique populaire ? Les adolescents.

Pensez à toutes les gamines de 15, 12 et même 10 ans, entichées de leurs "i doles " et comme fanatisées. Une telle chose était inconcevable, il y a quelque cinquante ans. Les adolescents déterminent les tendances en matière de danse, les thèmes des films, le style des programmes radiophoniques et même la publicité.

Beaucoup de gens ne se rendent pas compte que cette influence, exercée par les jeunes sur toute la société, est surtout d'ordre sexuel. En effet, à leur âge, ils sont bien plus préoccupés par les questions sexuelles qu'après leur maturité. Avec la violence et les crimes, le sexe est devenu la base de tous les sujets de film.

Au cours des vingt dernières années, les jeunes se sont aperçus que l'organisation et le nombre constituent pour eux des avantages. En fait, tout a commencé après la Première Guerre mondiale, avec les fanatiques du charleston.

Puis, il y eut ceux du " swing ", les filles s'émancipant de plus en plus ; il y eut même des clubs et des gangs sexuels. Dans bien des villes, la police et la population ont été choqués d'apprendre l'existence de " clubs de filles non vierges ". Beaucoup de ces groupements se nommèrent pudiquement " clubs pour jeunes ". On y jouait à des " jeux sexuels ".

Dans certains, on tirait au sort les partenaires. Les règles exigeaient des relations illicites, au moins une fois par semaine. Les filles qui en faisaient partie étaient initiées en sacrifiant leur virginité au cours d'une " cérémonie " à laquelle assistaient tous les membres,

Il y eut aussi des clubs où l'on se réunissait aussi pour boire et fumer de la marijuana, Il y eut également des festivals de rock hippies et des " réunions d'amour collectif ". Le sens moral des jeunes et leur respect de la bienséance se sont totalement dégradés.

 


 

L'attitude universelle

 

La croissance de l'immoralité, de l'usage des drogues, et de la violence des jeunes, est presque universelle, Les dépêches d'agences s'amoncellent pour relater des actes de vandalisme, des destructions de propriétés, de voitures, d'écoles, des actes de pillage, d'incendies volontaires, et souvent, de crimes.

Pourquoi ? Quelle est la cause de cet état de choses ? Le monde ne veut pas entendre la réponse. Il refuse la vérité.

Le fait est qu'une chose a été ôtée de cette terre, qui a terriblement besoin d'être rétablie. C'est la connaissance et le respect du Gouvernement et de la Loi de Dieu - et l'obéissance qui leur est due.

Aimera-t-on cette réponse ? La plupart des gens désirent continuer à se rebeller contre leur Créateur, en essayant de trouver toute autre solution à leurs problèmes. Or, il n'en existe pas d'autre.

Autrefois, on connaissait ici-bas la paix, le bonheur, l'ordre et la joie, Vous n'êtes pas forcé de le croire, mais cela n'en est pas moins vrai. Les anges habitaient alors la Terre, Dieu avait placé un archange de rang suprême, Lucifer, afin d'administrer le Gouvernement divin sur cette planète. C'était un chérubin, "plein de sagesse, parfait en beauté ", Cela finit par lui monter à la tête, et la vanité s'empara de lui. Il se mit à envier Dieu qui dominait tout l'univers, alors que lui ne dominait que cette Terre.

Un tiers des anges le suivit dans son dessein belliqueux de détrôner Dieu et de s'emparer de la domination universelle. Mais ils furent repoussés et précipités sur la Terre. Le résultat fut que le chaos secoua notre planète.

Alors, en six jours, Dieu rétablit la Terre et créa l'homme. Il le tira de la matière. Il lui donna une puissance cérébrale. Lorsque l'homme choisit de désobéir à Dieu, son esprit devint hostile à Son égard. Il acquit la nature humaine, l'attitude de Satan (le nouveau nom donné à Lucifer), qui engendre la vanité, la convoitise, l'égoïsme, l'indifférence, la rivalité ou la haine à l'égard des autres.

Quelle est donc la vraie raison des problèmes qui se posent à l'heure actuelle ? C'est la nature humaine.

Dieu a donné à l'homme la possibilité de reconnaître la fausseté de la voie qu'il suit, s'il y est disposé. Adam aurait pu obéir à Dieu, résister à Satan, et se rendre digne de lui succéder comme souverain de la Terre. Il refusa cette occasion et ses descendants agirent comme lui.

Jésus-Christ obéit à Dieu; Il observa Ses Commandements, résista à Satan et le vainquit. Il montra ainsi qu'Il était digne de ce pouvoir divin; Il monta aux cieux pour recevoir, officiellement, cette domination mondiale. Les cieux L'ont reçu Actes 3, 19-21

" jusqu'aux temps du rétablissement de toutes choses "

- c'est-à-dire du rétablissement de ce qui avait été enlevé, le Gouvernement divin.

Cette époque est maintenant imminente. Le fait que la violence éclate de façon quasi universelle est un des signes qui l'annonce. Jésus a dit :

" Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l'avènement du Fils de l'homme".


Pourquoi toute cette violence, cette immoralité ?

A l'heure actuelle, on nous dit que nous devons nous adapter à un monde plein de problèmes sans solution, La guerre nucléaire et l'anéantissement de la vie humaine, ici-bas, apparaissent imminents et peuvent nous frapper à tout moment.

Aujourd'hui, aucun idéal n'est donné aux jeunes. Ils n'ont ni espoir, ni avenir. Ils sont plus prospères que jamais, mais ils s'ennuient. L'esprit de rébellion est dans l'air. Ils refusent toute autorité.

 

 

Une instruction basée sur des faits réels

 

Dire que des millions d'adolescents ont une grande expérience sexuelle, sans vraie connaissance, n'est pas tout à fait un paradoxe, C'est en grande partie à cause de cette ignorance physique et morale que les jeunes cherchent à satisfaire leur curiosité par l'expérience, Comme ils sont d'esprit " moutonnier " , bien qu'ils s'en défendent, lorsque c'est la tendance du jour, ils suivent le mouvement et font comme les autres, à l'insu de leurs parents.

Même lorsque les enfants ont reçu, au cours de leur croissance, une certaine éducation sexuelle, c'est presque toujours sous l'angle physique, matériel et, par conséquent, sensuel.

Si des parents, aimants et bien informés, enseignaient convenablement à leurs enfants ce qu'ils ont besoin de savoir au sujet du sexe, les tragédies nées des relations sexuelles des jeunes seraient réduites au minimum.

Aujourd'hui, si vous dites à un jeune que le " flirt " est blâmable, que l'on ne devrait jamais s'y adonner, que c'est un péché, et que ceci enlèvera à son futur mariage une grande partie de son bonheur et de ses joies, il vous regardera sûrement avec mépris, en se demandant comment vous pouvez être aussi vieux jeu !

Et maintenant, que convient-il de penser des " relations suivies " entre jeunes ? La fréquentation régulière entraîne la familiarité, et celle-ci engendre un certain mépris de vertus reconnues telles que la chasteté et l'honneur.

La régularité même des rendez-vous entraîne le garçon à faire des avances de plus en plus hardies. On commence par flirter " gentiment ", et puis on va un peu plus loin, et on finit par coucher ensemble, Cela incite aussi la fille à résister de plus en plus mollement, et finalement à céder. Cette habitude tend à renverser les obstacles les uns après les autres, et accroît la tentation d'atteindre les limites de l'intimité.

De toute évidence, les résultats ne sont pas bons.

Une des choses les plus difficiles, en ce bas monde, est de convaincre un jeune (ou même un adulte ! ) de la sagesse de faire ce qu'il doit faire au lieu de ce qu'il a envie de faire. Céder à ce désir consiste à se laisser vaincre par sa nature humaine, en un mot à suivre la voie du péché. Or, ce dernier est le plus grand ennemi de l'homme ; il cause tout chagrin, toute souffrance et toute angoisse. Il a pour effet d'infliger des amendes non désirées, Est-il donc tellement difficile de comprendre que l'on ne peut pas toucher un poêle chauffé à blanc sans se brûler ?

Si les parents n'ont pas appris à leur enfant à dominer son caractère dès sa plus tendre enfance, il est trop tard, vers 14 ou 16 ans, pour le convaincre de ne pas sortir tout le temps avec la même personne. Ses habitudes sont trop ancrées pour qu'il soit disposé à écouter, son esprit est encore trop jeune et manque trop de maturité pour qu'il puisse admettre la vérité.

 

 

Le flirt est-il répréhensible ?

 

Aujourd'hui, si l'on demandait à un jeune si, à son avis, le flirt serait une chose répréhensible, il vous rirait au nez.

Pourquoi ? Parce qu'il ne sait rien, ou il sait mal, ou il n'a jamais su ce qu'il doit savoir; il n'a pas encore appris certaines réalités de la vie.

La Bible est-elle démodée ? S'il en est ainsi, comment se fait-il qu'elle prédise, avec une telle précision, les nouvelles mondiales et qu'elle explique avec tant de compréhension et de détails la nature humaine ? Elle dit :

" Les impulsions de la chair sont ennemies de Dieu "

Romains 8, 7, version Synodale

Se livrer à des expériences sexuelles avant le mariage est désobéir à Dieu ; c'est se priver des joies réelles et profondes du mariage conçu par Lui.

Dieu seul a le droit de déterminer ce qu'est le péché.

Il ne permet pas aux êtres humains de décider eux-mêmes ce qu'est le péché, mais Il nous permet de choisir entre Ses voies et les nôtres.

Comment empêcher la tragédie qu'est une grossesse prénuptiale ?

Comment éviter une maladie vénérienne ? En sachant quand s'arrêter ? Non. Simplement en n'ayant pas de rapports sexuels en dehors du mariage.

Si le flirt avait été profitable aux jeunes, Dieu leur aurait donné des instructions dans ce sens. S'Il l'interdit, s'Il décrète que c'est un péché, c'est parce que c'est nuisible.

Souvenez-vous comment on est amené à pécher

" Chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise.

Puis la convoitise, lorsqu'elle a conçu, enfante le péché ;

et le péché, étant consommé, produit la mort "

Jacques 11,  14-15

La tentation n'est pas un péché. Il y a péché lorsque l'esprit donne en quelque sorte asile à la tentation, continue d'y penser, en arrive à désirer y céder - et y cède en le consommant. Comment peut-on l'éviter ?  En chassant immédiatement cette pensée de son esprit.

Pour ne pas pécher, il ne faut pas commencer. Il faut donc éduquer d'abord son caractère, et, pour des parents, éduquer celui de leurs enfants, dés leur plus jeune âge.


L'art du rendez-vous s'est-il perdu ?

Tout porterait à le croire. Il est certain que la manière dont on donne rendez-vous à l'heure actuelle n'est plus un " art ".

Il semble que les jeunes ne savent plus comment se comporter, On se retrouve souvent dans une voiture garée dans un coin écarté et sombre, où l'on flirte de façon plus ou mois poussée ; l'on va quelquefois dans un cinéma, où les " amoureux " laissent leur esprit aller à la dérive dans une " rêverie de confection "...

On ne cherche plus à faire d'un rendez-vous une chose stimulante et enrichissante pour l'esprit, On n'y édifie plus son caractère, on le détruit.

A l'époque où je donnais des rendez-vous, j'avais une " méthode ". Je n'étais pas converti, et il est certain que le motif qui me faisait agir de la sorte ressemblait fort à de la vanité. J'essayais de ne donner rendez-vous qu'à des filles "bien". Nous allions parfois au théâtre, au cinéma (ceci se passait à l'époque des films "muets"), et aussi au bal, jamais dans un dancing, car les dancings ne jouissaient pas d'une bonne réputation.

D'ordinaire, notre rendez-vous sous-entendait plutôt une promenade, une conversation où l'échange de nos idées permettait d'approfondir un sujet ; parfois, nous dégustions un rafraîchissement ou une glace. Je lisais beaucoup, en particulier des ouvrages philosophiques, biographiques, ou consacrés aux voyages, de façon à accroître mes connaissances.

Lors du premier rendez-vous, j'analysais la jeune fille et je m'en faisais une idée générale. Je ne savais pas comment on " tombait amoureux ". Je supposais que cela pouvait arriver d'une manière inattendue, un peu mystérieuse, et je ne voulais pas que ceci m'arrivât à l'égard d'une jeune fille que je n'aurais pas jugé digne d'être ma femme et la mère de mes enfants. Aussi, quand mon jugement du premier jour n'était pas favorable, il n'y avait pas de deuxième rendez-vous.

Je ne voulais pas me " jeter à l'eau " avec une fille qui ne me conviendrait pas et je craignais qu'ensuite, aveuglé par l'amour, je fus incapable de m'en rendre compte.

Je me rappelle une jeune fille très jolie, avec laquelle j'avais plaisir à m'entretenir. Elle eut droit à un second rendez-vous, Je m'aperçus alors qu'elle était paresseuse, qu'elle n'aidait pas sa mère dans ses travaux ménagers, Je ne lui ai pas donné d'autres rendez-vous par la suite.

Je fréquentais aussi deux ou trois jeunes filles, assez souvent, mais pas régulièrement. Elles n'avaient pour moi aucun " sex-appeal ". Je savais donc que je ne risquais pas d'être tenté de " flirter ", comme on dit aujourd'hui.

On peut, et l'on devrait, faire du rendez-vous un véritable art, s'y préparer à l'avance moralement et intellectuellement.

Cela pourrait être tellement enrichissant pour l'un et pour l'autre, et leur laisser un souvenir plus agréable que des gestes toujours répétés, Je suppose qu'à notre époque, cette suggestion semblera démodée et naïve.

Si ma " méthode " n'a pas eu d'autre résultat, elle m'a protégé jusqu'à ce que Dieu m'ait fait rencontrer la plus charmante femme du monde, Nos rendez-vous étaient stimulants et intéressants, Ils le sont demeurés, pendant près de 50 ans.

 


 

L'éducation des très jeunes enfants

 

L'éducation sexuelle devrait commencer dès que la curiosité s'éveille à la vue de leur petit corps.

Bien que la méthode des " oiseaux et des fleurs " ait été tournée en ridicule, elle n'en est pas moins judicieuse, Expliquez tout d'abord aux petits enfants qui est Dieu. Expliquez-leur la Création et la façon dont Il a créé les plantes, les fleurs, les oiseaux, les abeilles et les autres animaux.

Expliquez-leur que Dieu est un Etre spirituel qui ressemble à l'être humain, - à cette différence près qu'Il Se compose d'esprit et que Ses yeux sont comme une flamme de feu. Dites-leur que l'éclat de Son visage est aussi vif que le soleil, et qu'Il dispose de toute puissance.

Expliquez-leur ensuite comment Dieu a voulu faire l'homme à Sa propre ressemblance, pas comme les animaux ou les plantes. Dites-leur aussi qu'Il nous a donné un esprit comme le Sien, mais que le nôtre a été tiré de la terre et que, par conséquent, nous ne savons pas autant de choses que Lui. Nous avons été faits mâles et femelles, comme les animaux et les végétaux, afin de nous reproduire selon notre propre espèce et d'avoir des enfants qui deviendront, en grandissant, des papas et des mamans.

Dites-leur ensuite combien il est merveilleux qu'un enfant commence à partir d'une graine minuscule, d'un tout petit " œuf " maintenu, pour qu'il grossisse, là où sa maman peut le protéger et le surveiller au mieux, tout en le nourrissant. A vous d'ajouter des détails, inutile de le faire ici. Montrez-leur aussi comment les parents et les enfants peuvent constituer une famille unie. Montrez-leur la chance qu'ils ont de ne pas être obligés de se débrouiller tout seuls, comme les petits des animaux. A ce sujet, parlez de Dieu, de l'amour et des rapports familiaux.

Et surtout, dites-leur bien que vous répondrez à toutes leurs questions. Qu'ils n'hésitent pas à venir vous trouver pour parler de tout cela : cela ne vous ennuiera jamais, au contraire. Dites-leur que vous seriez contrarié de les voir en discuter avec d'autres enfants ou d'autres personnes. C'est un sujet intime à aborder entre vous, et entre vous seuls.

Bien entendu, vous ne pouvez révéler à un enfant de deux ou trois ans plus qu'une infime partie de ce que vous lui direz, plus tard, en matière sexuelle. Au fur et à mesure qu'il grandira, et sans même attendre ses questions, expliquez-lui davantage chaque fois. En somme, gardez toujours une avance sur ce qu'il pourra apprendre de ses camarades ou de la " rue ".

 

 

Aux parents d'éduquer leurs enfants

 

Un véritable crime, à l'origine des plus grandes tragédies de la société, est le péché d'omission; le fait que les parents négligent d'éduquer leurs enfants, y compris dans le domaine sexuel. Ils sont négligents, c'est tout !

Mais avant d'essayer d'éduquer vos enfants, commencez par vous-même ! L'un des buts de cet ouvrage est de permettre aux parents de s'éduquer.

Témoignez toujours à vos enfants beaucoup d'amour. Depuis leur plus tendre enfance, sans admettre de discussion, néanmoins avec amour, amenez-les à reconnaître votre autorité, avant même qu'ils n'aient un an. Si des fessées sont nécessaires, n'hésitez pas, mais en ayant toujours soin de ne pas blesser vos enfants. Que ces fessées soient, toutefois, suffisamment cuisantes pour obtenir des résultats. La plupart des mamans fessent trop légèrement; cela peut faire plus de mal que de bien, au point de vue psychologique, en tout cas.

Par contre, certains pères fessent ou frappent trop fort. Il faut que cela fasse suffisamment mal pour que la leçon porte, mais sans aucunement blesser. Lorsque vous donnez une fessée, pensez à l'adage bien connu : " Mieux vaut prévenir que guérir ". Ne forcez pas votre enfant à vous obéir à cause des fessées.

Une maman de ma connaissance ne comprenait pas pourquoi les fessées qu'elle donnait à son fils de quatre ans restaient sans résultat. Elle ne se résolvait à le châtier que lorsqu'elle était à bout d'arguments, pour le contraindre à faire ce qu'elle lui disait. Elle lui rappelait, par exemple, qu'il était temps d'aller au lit. Bien entendu, il ne voulait rien savoir. Elle le menaçait alors d'une fessée. C'était là sa première erreur; elle aurait dû immédiatement le fesser pour sa désobéissance, Il s'était accoutumé à ses menaces, et savait par expérience qu'elle ne passerait pas aux actes. Dix minutes plus tard, elle le menaçait de nouveau, mais elle était devenue plus impatiente et irritée. Un peu plus tard, le manège se répétait. Finalement, une demi-heure après son premier ordre, elle le fessait énergiquement pour le faire aller au lit. Et elle se demandait pourquoi elle avait à le fesser tous les soirs.

Ne donnez jamais une fessée quand vous êtes en colère. Assurez-vous que votre enfant comprend votre ordre ou vos instructions. Quand vous en avez la certitude, s'il n'obéit pas, fessez-le assez pour qu'il ne désire pas voir se répéter cette expérience. Il doit reconnaître votre autorité, mais expliquez-lui pourquoi vous lui donnez une fessée. Les parents qui hésitent perdent la bataille.

Ne dites pas : " Ceci va me faire plus de mal qu'à toi ".

Faites en sorte que cela lui fasse suffisamment mal, pour qu'il cesse de désobéir de nouveau. Mais faites-lui bien comprendre que c'est lui qui vous a obligé à le châtier. N'ayez pas peur des cogitations des "psychologues" de l'enfance qui vous racontent que vous risquez de complexer, ou de traumatiser votre enfant, en lui donnant un sentiment de culpabilité, Lorsqu'un enfant désobéit, il est coupable ; il doit s'en rendre compte.

Lorsque nous désobéissons à Dieu, nous sommes coupables. Et pourtant, Dieu nous a tant aimés qu'Il a donné Son Fils afin que nos péchés soient pardonnés, quand nous nous en repentons.

N'hésitez donc pas à dire à votre enfant qu'il est coupable, mais qu'il sera pardonné s'il se repent. Il passera alors de la rébellion à une attitude d'obéissance pleinement consentie,

N'humiliez surtout pas votre enfant, en particulier devant d'autres personnes. C'est la chose la plus cruelle qui soit, car vous risquez de lui donner l'impression qu'il a été vaincu. Il perdra alors toute confiance en soi, et vous lui donnerez un complexe d'infériorité. S'il faut faire preuve d'humilité pour édifier en soi le caractère divin, il faut aussi avoir confiance en soi - mais surtout faire confiance à Dieu.

 

 

 

Quand vient la puberté

 

Ne mentez jamais à votre enfant. Ne refusez jamais de répondre à ses questions, quel qu'en soit le sujet. Ne lui dites pas : " Tu es encore trop petit ! " Arrangez-vous pour trouver une explication convenable, qui soit à la portée de sa compréhension. Ne lui reprochez pas de poser des questions sur le sexe, en l'accusant de s'intéresser à des choses "indécentes ".

Dites la vérité, sans honte, en ajoutant que Dieu a ordonné d'en user d'une certaine manière, comme une chose bonne, sacrée et pure.

Quand un enfant demande à sa maman : " D'où suis-je venu ? ", elle doit lui dire la vérité. Qu'elle réponde : " Tu as grandi en moi pour devenir un bébé, là sous mon coeur. "

En enseignant aux petits enfants à couvrir leur bas ventre, ne leur dites pas que celui-ci est " indécent " , pour ne pas leur laisser l'impression que le sexe est une chose indécente. Expliquez-leur qu'il ne convient pas de l'exposer devant les autres personnes, parce que Dieu veut que ce soit une chose intime. Si un petit garçon et sa petite sœur demandent pourquoi ils ne sont pas semblables, le moment est venu de commencer leur éducation sexuelle.

Dites toujours la vérité. Ne racontez pas des histoires de " cigogne ", de " chou " ou de " rose ".

Les médecins signalent le cas de parents affolés, leur amenant des filles de douze ou treize ans, à l'occasion de leur première menstruation. Les parents en question ne savaient pas comment expliquer cela à leur enfant. C'était "trop embarrassant " ! Cela ne devrait jamais se produire si les enfants étaient instruits correctement et progressivement.

Toute mère peut, et doit, expliquer ce qui se trouve au chapitre IX du présent ouvrage, de façon que sa fille considère, avec respect, de quelle manière merveilleuse Dieu a conçu son corps et ses fonctions, en particulier les merveilleux "laboratoires" que sont les ovaires. Si la mère est morte, le père ne doit éprouver aucune difficulté, ni aucune gêne, pour le faire à sa place.

De la même façon, on doit instruire un garçon avant la puberté, Tout ce qu'il doit savoir se trouve aussi au chapitre IX.

Un garçon atteint cet âge lorsqu'il a des éjaculations nocturnes. Mais avant même d'en avoir, il doit comprendre que c'est une chose normale, une sorte de "soupape de sécurité", d'exutoire, que Dieu a conçue pour éliminer l'excès de sperme au fur et à mesure de sa production, et lui éviter de se masturber ou de se livrer à des expériences sexuelles prématurées.

 


 

La masturbation

 

Presque tous les ouvrages d'éducation sexuelle, qu'ils émanent de médecins, de psychiatres ou d'autres spécialistes, soutiennent que la masturbation n'est pas nuisible. Ils ont tort.

Autrefois, on racontait que la masturbation provoquait folie, manque de virilité, stérilité, boutons, que sais-je ? Ce n'est pas vrai. Effrayer des garçons en leur mentant n'est pas une chose à faire. Ne croyez pas que seuls les garçons et les hommes se masturbent. C'est une perversion sexuelle également pratiquée par les filles, et même des femmes adultes.

C'est nuisible, psychologiquement. L'esprit est en effet concentré sur soi-même, sur le sexe. La masturbation suscite un sentiment de culpabilité et détruit la confiance que l'on a normalement en soi. L'expérience sexuelle ne doit appartenir qu'au mariage. Il était dans les intentions divines qu'elle se manifeste uniquement dans les rapports conjugaux, ces rapports sacrés et merveilleux qui permettent à un homme et à sa femme d'exprimer mutuellement leur amour, en ne formant qu'une seule chair. Quand une personne se satisfait en solitaire, elle se prive de cette joie merveilleuse, ordonnée par Dieu.

C'est surtout contraire à la parole de Dieu. La Bible nous parle de la masturbation dans Génèse 38 lorsque Dieu désapprouve Onan qui se souille à terre pour ne pas donner de descendance à la femme de son frère.

 


Rédigé par Le Ministère de l'Allliance

Publié dans #Bible & sexualité

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