LE RETOUR AUX FONDEMENTS D’UN MINISTÈRE BIBLIQUE

Publié le 2 Août 2019

 

« C’est pourquoi, lorsque vous verrez l’abomination de la désolation,

dont a parlé le prophète Daniel, établie en Lieu Saint,

que celui qui lit fasse attention ! »

Mt 24.15

 « Isaï l’envoya chercher.

Or il était blond, avec de beaux yeux et une belle figure.

L’Éternel dit à Samuel : Lève-toi, oins-le, car c’est lui ! »

1 Sam 16.12

Introduction :

A l’heure de grandes controverses dues à " l’abomination de la désolation établie en lieu saint " comme l’avait si bien prophétisé le Seigneur, une reconsidération des faits, gestes, actes, paroles et exercice du ministère biblique s’impose avec acuité.

Marc quant à lui reprend ce texte en ces termes :

‘‘ Quand vous verrez l’odieux dévastateur installé là où il ne faut pas

que le lecteur comprenne !

Que ceux qui seront en Judée fuient alors dans les montagnes !’’

Marc 13.14

Le contexte prophétique

Il est vrai que les événements annoncés dans ces versets concernent Israël et ne se produiront qu’après l’enlèvement de l’Église. Pour mettre le clou dans la plaie de l’incrédulité du peuple, le Seigneur s’adresse à ses disciples comme si leur génération devait traverser cette terrible période. Dans le fond, quand l’Antichrist séduira les nations, souillera le temple (Mt 24.15) et persécutera les fidèles (Mt 24.16), les chrétiens de l’économie actuelle ne seront plus sur la terre.

Nous réalisons là, que Jésus lui-même porte un grand intérêt à ces circonstances qui précèdent sa venue en gloire (Mt 24.30). La Ruine de Jérusalem, centre d’intérêt de cette prophétie marque les signes précurseurs des temps de la fin. L’évènement marquant qui retient notre attention dans le texte est indiqué par des termes  empruntés au prophète Daniel : ‘‘l’abomination de la désolation ou de la dévastation (Daniel 9.27 ; 11.31 ; 12.11). En hébreu il est plutôt dit : l’abomination du dévastateur. Il s’agit là d’un sens assez clair qui désigne les ravages faits par une armée païenne dont les caractéristiques seront manifestent par l’intrusion dans le lieu saint des choses interdites qui souilleront le temple.

Le constat actuel du paysage ecclésial pose un dilemme réel tant du domaine éthique, déontologique que du leadership. Comme le disait le Prophète Esaïe, la vérité trébuche sur la place publique en sorte que le mal est pris pour bien et le bien pour mal. Cette réalité est l’évidence de la présence des profanes dans le sacerdoce posant des actes odieux au nom de Dieu, du Saint-Esprit ou des actes prophétiques. La gravité est autant présente qu’il faut l’avouer, nous devons non craindre l’Islam, mais le christianisme. Ne compte-t-on pas dans nos rangs des infiltrés, des transférés, des ramassis, des magiciens, des charlatans, des aventuriers, des pasteurs, prophètes, évangélistes, des docteurs et apôtres autoproclamés, etc… ?

Il devient dont important pour nous d’imiter ce que les Évangélistes Confessants ont fait à Cambridge, Massachusetts (États-Unis) le 20 avril 1961 dans une déclaration de foi pour un retour aux bases authentiques suivantes :

Première thèse : Sola Scriptura :

Nous réaffirmons que l’Écriture inérante est l’unique source de la Révélation divine écrite et qu’elle seule peut lier notre conscience. Seule, la Bible enseigne tout ce qui est nécessaire pour notre salut et notre délivrance du péché; elle est la norme du comportement chrétien.

Nous nions que l’Évangile soit prêché si l’œuvre expiatoire du Christ n’est pas proclamée et si la foi en Christ et en son œuvre n’est pas sollicitée.

Seconde thèse : Solus Christus

Nous réaffirmons que notre salut est accompli par l’œuvre de médiation du seul Christ historique. Sa vie sans péché et l’expiation qu’Il a endurée à notre place sont pleinement suffisantes pour assurer notre justification et notre réconciliation avec le Père. D’où, l’évangile christocentrique.

Nous nions que l’Évangile soit prêché si l’œuvre expiatoire du Christ n’est pas proclamée et si la foi en Christ et en son œuvre n’est pas sollicitée.

Troisième thèse : Sola Gratia

Nous réaffirmons que le salut par la grâce seule nous délivre de la colère de Dieu. L’œuvre surnaturelle du Saint-Esprit nous conduit au Christ en nous délivrant de l’esclavage du péché et en nous faisant passer de la mort à la vie spirituelle.

Nous nions que le salut soit, en quelque manière, une œuvre humaine. Les méthodes, les techniques et les stratégies sont, en elles-mêmes, incapables de susciter cette transformation. La nature humaine non régénérée ne peut pas susciter la foi.

Quatrième thèse : Sola Fide

Nous réaffirmons que la justification est acquise par la seule Grâce, au moyen de la foi seule, à cause de Christ et seulement de lui. Par la justification, la justice de Christ nous est imputée, car elle seule est capable de satisfaire la justice parfaite de Dieu.

Nous nions que la justification repose sur quelque mérite qui nous soit propre ou provienne d’une infusion en nous de la justice de Christ. Nous nions aussi qu’une institution, se prétendant une Église, puisse légitimement être reconnue comme telle si elle récuse ou condamne l’article de foi : Sola Fide.

Cinquième thèse : Soli Deo Gloria 

Nous réaffirmons que le salut, puisqu’il est de Dieu et a été accompli par lui, est à sa gloire ; nous devons toujours l’en glorifier. Jusqu’à notre mort, nous avons à vivre devant la face de Dieu, sous son autorité et pour sa seule gloire.

Nous nions qu’il soit possible de glorifier Dieu en confondant culte et divertissement, en négligeant la Loi ou l’Évangile dans notre prédication ou en substituant à l’Évangile la recherche de l’épanouissement du moi, celle de l’auto-estime ou de la réalisation personnelle.

Étapes vers la manifestation du ministère selon Dieu

Il est évident qu’en considérant les Écritures, le processus d’accession et de l’exercice du ministère biblique reste le même dans tous les cas et aspects. Seul nous échappe quelques rares exceptions parce que la Bible reste muette à cet égard. Il s’agit des cas suivants : Melchisédeck, Élie. Cependant, de Moïse à Paul, la démarche est conforme à la vie du Naziréen.

Lorsque nous considérons les Écritures, nous nous apercevons bien que le principe modèle de Service de Dieu est basé sur le naziréat.

En effet, le sacerdoce régulier était constitué par la Loi. Toutefois, le peuple élu tout entier formait une nation sainte, un royaume de sacrificateurs (Exode 19.6) impliquant de fait une consécration évidente. Cependant, du sein de cette consécration générale, peut surgir à chaque moment un sacerdoce spontané qui aura sa place légitime à côté de la sacrificature organisée. 

À côté des Lévites, tout Israélite homme ou femme appartenant aux autres tribus pouvait être consacré à l’Éternel en faisant un vœu de naziréat. Mais à la différence des fils de Lévi, sa consécration était individuelle et facultative. Le nazaréen était libre de ne pas faire ce vœu, mais une fois celui-ci contracté, sa liberté cessait; sa vie privée et publique devenait soumise à de strictes obligations.

Il y avait 3 choses interdites dans le vœu de Nazaréen (Nombres 6.1-21). Il était interdit pour un Nazaréen :

  1. de boire quelconque fruit de la vigne.
  2. se couper les cheveux, incluant le rasage (Nombres 6.5). Le but des cheveux longs était de servir de signe visible pour montrer la consécration de Nazaréen au Seigneur.
  3. Il ne devait pas venir en contact avec un mort. Le vœu de Nazaréen était si engagé que la personne ne pouvait pas assister à des funérailles, même pour un membre de sa famille. Un Nazaréen refusait aussi de toucher un mort ou de s’en approcher parce que ceci l’aurait rendu automatiquement impur.

Si une personne brisait accidentellement le vœu de Nazaréen, elle devait passer par une cérémonie de purification (Nombres  6.9-12). Pour rétablir le vœu, il devait raser sa tête, apporter 2 tourterelles ou 2 pigeons (colombes) au sacrificateur pour les offrandes et le sacrificateur faisait l’expiation pour elle. En plus, le Nazaréen devait apporter un agneau comme offrande d’offense. C’était comme s’il recommençait au complet encore une fois et les jours qu’il avait déjà servis sous son vœu ne comptaient pas.

Lorsque la période spécifique était complétée, le Nazaréen se présentait au sacrificateur pour une cérémonie de libération (Nombres 6.13-21). Lorsque la personne coupait ses cheveux et les brûlait sur l’autel, elle avait complètement libéré de son vœu.

 

Les étapes du Naziréat

Séparation :   (Nombres 6.1-12)

Le Naziréen (celui qui est séparé), prototype du Seigneur Jésus était entièrement consacré à l’Éternel.

Il se devait de s’abstenir du vin, symbole de joie naturelle ou du monde (Psaumes 104.15 ; Ecclésiaste 10.19 ; Proverbes 31.6-7).

 Par sa consécration, l’homme trouve au contraire toute sa joie dans le Seigneur (Phil 4.4,10 ; Psaumes 34.6). Toute joie empruntée ou provoquée par autre chose que le Saint-Esprit pour reconnaître les bienfaits de Dieu serait comme si l’on ajoutait de l’ivresse à la soif  (Deut 29.19), une espèce d’état de possession démoniaque. Dans la souffrance l’Apôtre se réjouit  (Phil 2.17-18).

Celui qui se consacre est sorti du monde, et ayant sorti le monde de son esprit et les habitudes du monde de sa vie. Alors, ne se nomme plus dans sa vie ce qu’on appelle si couramment «ma manière, ma préférence, ma coutume, mon habitude, mes…mes … ». Celui qui veut venir après moi, dit le Seigneur :

«Qu’il renonce à lui-même ;

qu’il se charge chaque jour de sa croix et qu’il Me suive.

Celui qui voudra sauver sa vie la perdra

et celui qui la perdra à cause de Moi la sauvera»

(Luc 9.2.3).

La longue chevelure du naziréen, véritable honte pour l’homme (1 Cor 11.14),  était le signe visible de sa séparation du monde et son acceptation de l’opprobre par amour pour Dieu. Ceci caractérise l’image de la mise de côté de soi-même qui doit caractériser le disciple de Christ.

T’aimes-tu encore tellement que tu es prêt à défendre ta cause toi-même ? A ne pas pardonner, supporter les injustices, garder rancunes, avoir de la  haine, jalousie et malice alors que Dieu :

« à Moi la vengeance et la rétribution »

Rom 12.19

Quel est encore le lien naturel, sentimental, égoïste, matériel ou spirituel qui rend vain tes nombreuses décisions ou engagements verbaux de consécration ?

Fuir le contact avec la mort : la mort est la séparation d’avec Dieu. Toute personne consacrée à Dieu se doit donc de fuir le péché sous toutes ses formes car salaire et preuve du péché.

Cette séparation dont il est fait mention dans le vœu du naziréat consiste non seulement à se séparer du monde et des choses du monde, mais aussi à se séparer pour Dieu. Jacob nous en donne une parfaite illustration dans le livre de Genèse 35. Lorsque Dieu lui demande de monter à Bethel, il demande à tous les siens de se dépouiller de tout interdit qu’il enterra ensuite sous le chêne avant de monter vers Béthel (Maison de Dieu). Arrivé à Béthel, il bâtit un autel à El Béthel, ce qui signifie au Dieu de la Maison de Dieu. Une séparation qui répond aux critères de Dieu conduit à une adoration que le ciel agréé.

  • L’Adoration  Nombres 6.13-21

L’adoration, les louanges, les actions de grâces caractérisent la vie de celui qui vit en Christ (Hébreux 13.15-16 ; Col 3.15-17). Dieu siège au milieu des louanges et doit être exalté en tout temps (Ps 34.2).

Combien de temps consacres-tu à l’adoration journalière ? N’as-tu du temps que pour te plaindre ? Réalise et expérimente la puissance des louanges (1 Thess 5.18) en toute chose bonne comme mauvaise à tes yeux et tu verras les miracles de Dieu en toi et autour de toi.

  • Bénédiction  Nombres 6.22-27

Devenir en Christ objet de bénédiction, le consacré doit par sa vie, ses actes, ses pensées et paroles communiquer la bénédiction de Dieu aux hommes. Comme dispensateur de la Grâce, du Mystère de Dieu (1 Cor 4.1-5), le consacré se doit en tout temps de bénir et jamais maudire (Rom 12.14-16 ; 1 Cor 4.11-13 ; Mal 2.7).

Puisque tu seras jugé pour tes paroles (Mt 12.36-37), examine tes paroles désormais, afin d’être toujours instrument de paix et de bénédiction pour les autres.

 

  • Le Service   Nombres 7.1-89 ; Hébreux 13.12-16

Celui qui est fidèle dans les petites choses l’est aussi dans les grandes (Luc 16.10). Le croyant a été sauvé pour servir :

  1. Annoncer les vertus de Christ aux hommes (1 Pierre 2.9)
  2. Dispenser les mystères de Dieu (1 Corinthiens 4.1-2)
  3. Exercer le ministère de la réconciliation (2 Corinthiens 5.18-19)
  4. Exerce les fonctions d’ambassadeur pour Christ (2 Corinthiens 5.20)
  5. Exerce les fonctions de sacrificateur pour Dieu (Apocalypse 5.10)
  6. Équipé des dons pour le service (Romain 12.6-8)

Puisqu’il est dit ‘‘maudit soit celui qui fait avec négligence l’œuvre de l’Éternel’’ (Jérémie 48.10 ; Agée 1.2-11), certainement, tu n’es pas béni parce que tu as renoncé la raison de ta consécration. Par amour pour le service, plusieurs dédicacent (consacrent) des biens matériels à la gloire de Dieu.

Plusieurs conséquences sont le lot de ceux qui négligent le service :

  1. Rébellion contre Dieu (Matthieu 28.19)
  2. Ils sont fils de la colère (Romain 1.18)
  3. Ils perdent la puissance divine en eux (Romain 1.16)
  4. Jésus aura honte d’eux (Marc 8.38)
  5. Ils sont des criminels aux yeux de Dieu (Ézéchiel 3.18 ; 22.30-31)
  6. Ils sont des destructeurs (Proverbes 18.9)
  7. Ils sont des mauvais ouvriers (Matthieu 25.30)
  8. Ils sont anathèmes (1Corinthiens 16.22)
  9. Ils ont l’esprit anti-christ (Matthieu 24.14)
  10. Ils sont privés de la présence et grâce de Dieu (Mt 28.20)
  11. Ils sont sous la colère de Dieu (Romain 1.18)
  12. etc.…

Tu comparaîtras devant le tribunal de Christ pour rendre compte de ton service (1 Pierre 4.17-19 ; 2 Corinthiens 5.10). Du fond de ton âme, travailles-tu plus pour toi que pour Dieu ?

Ne fais-tu rien du tout ? Es-tu rétrograde parce que tu es  fatigué par trop de combats ?

Que diras-tu à Christ pour la confiance qu’il t’a faite en te disant : « Comme le père m’a envoyé, moi aussi, je t’envoie » ? Envoie-t-on  n’importe qui ? (Jean 20.21)

Lui diras-tu comme ce serviteur méchant : « J’avais peur de toi, parce que tu es un homme sévère, récoltant où tu n’as pas semé » ? (Luc 19.20-21)

Alors, médites sur ton sort et réveille-toi car Christ revient bientôt pour rendre à chacun selon son œuvre.

  • La vérité   Jean 18.38 ; 14.6

Ponce Pilate posa cette question pertinente : Qu’est-ce que la Vérité ? (Jean 18.38).

Le Seigneur Jésus avait dit au Juifs qui avaient cru en Lui :

« Si vous demeurez dans ma Parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira

Jean 8.31-32

Nous savons que la loi mosaïque avec toutes ses ordonnances constituait le principe de la vie juive. Depuis sa naissance jusqu’à sa mort, la marche, les activités, les relations devaient être selon les prescriptions scripturaires. Le sérieux et la profondeur de la Parole du Seigneur aux juifs doivent susciter en chacun des interrogations et même une remise en cause de certaines attitudes personnelles. Les juifs avaient toute la loi, mais le formalisme et la pratique extérieure et non intérieure avaient rendu inefficace toute la parole qu’ils avaient reçue pour la transformation de leur être (Matthieu 7.1-13).

Le Seigneur Jésus dit : ‘‘Je suis le chemin, la vérité et la vie’(Jean 14.6). Ainsi, les Écritures, Parole de Dieu révèle la vérité comme une Personne que l’on doit accepter. Accepter Jésus, c’est reconnaître en Lui, le chemin de Dieu pour le bien, pour la vie ; c’est accepter sa mort expiatoire pour le salut ; c’est accepter le renoncement de soi pour se consacrer à Lui et se soumettre entièrement à Lui ; c’est accepter son règne absolu, souverain dans notre vie ; c’est se laisser désormais conduire par Lui qui est lumière ; C’est vivre désormais de sa vie (Galates 2.20) ; c’est désormais faire tout par Lui et pour Lui ; c’est accepter perdre mes droits et privilèges au profit de la seule volonté de Dieu.

 

Quiconque marche dans la vérité a ces caractéristiques dans sa vie.

Il est délivré :

§  du désir d’être estimé

§  du désir d’être recherché

§  du désir d’être préférer à d’autres

§  du désir d’être loué

§  du désir d’avoir de l’influence

§  du désir d’approbation

§  du désir de paraître

§  du désir d’autorité 

Ainsi, la crainte d’humiliation, du mépris, des querelles, du ridicule, de la contradiction, d’être repoussé, du blâme, des injures et des calomnies (2 Corinthiens 4.7-12 ; 6.3-10) ne constituent plus un obstacle sur sa route vers le ciel. 

Toutefois, quiconque n’a pas l’amour de la vérité, Dieu lui envoie une puissance d’égarement (2 Thessaloniciens 2.11-12)

La vérité étant Christ, Christ est lumière (Jean 8.12) ; La Pierre de l’angle, un rocher protecteur (1 Pierre 2.1-8), le Berger (Jean 10.7,20) ; la Parole (Jean 1.1) , Dieu (Jean 1.1).

La Parole de Dieu étant essentiellement amour, celui qui hait son frère devient meurtrier et perd la vie éternelle (1 Jean 3.15). Toute la Parole de Dieu étant la vérité (Psaumes 119.142), rejeter un seul mot équivaudrait à tout détruire (Jacques 2.10) et toute la justice antérieure est oubliée (Ézéchiel 18.24).

Rien ne doit être ajouté ou retranché de la Parole de Dieu (Deutéronome  4.2 Proverbes 30.6 ; Gal 3.15 ; Apocalypse 22.18). La désobéissance à la vérité est semblable à la pratique sorcière et celui qui résiste devant la vérité est un idolâtre (1Samuel 15.23).

Dans la marche de la foi, le croyant consacré fait à tout moment l’expérience de la sanctification par l’action du Saint-Esprit au moyen des Saintes Écritures (2 Cor 3.18 ; Jean 16.8-11 ; 1 Thessaloniciens 5.23-24).

Par l’effet de la sanctification, les étapes de la vie du croyant sont ainsi énumérées : Tite 2.11-13

L’œuvre de la foi d’où conversion à Dieu en abandonnant les idoles (1 Thessaloniciens 1.9 ; Jean 6.28-29)

Le travail de son amour, c’est servir le Dieu vivant et vrai (1 Thessaloniciens 1.9 ; Romain 12.11)

La fermeté de l’espérance, c’est attendre des cieux Jésus Christ (Philippiens 3.20-21)

Bronches-tu quelque part ? Es-tu devenu stérile ou oisif dans la connaissance de Christ ? As-tu mis en oubli la purification de tes anciens péchés  devenant un chine qui mange ce qu’il a vomit ? Mets en pratique 2 Pierre 1.3-11 ; 2 Corinthiens 13.5 ; Luc 15.17-20 et reviens vers ton Père.

En principe chaque enfant de Dieu porte ce triple caractère. Il est mort au monde, au moi et au péché (Galates  6.14 ; 5.24 ; 2.17-20). Mais pour avoir la force de tenir dans cette position difficile et contraire à notre nature, il faut que son naziréat, cette mise à part pour Christ, résulte d’une joyeuse décision de son cœur. Les versets 9 à 12 (Nombres 6.9-12) rappellent combien il est facile par manque de vigilance de perdre notre caractère de nazaréen, et difficile de le retrouver. 

 

André CHOUBEU

Rédigé par Deborah-Esther LIEBER

Publié dans #Le Royaume de Dieu, #Savoir se laisser avertir !

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