2. L'Évangile du Royaume

Publié le 7 Janvier 2013

Chapitre II
L'ÉVANGILE DU ROYAUME


 

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" Venez à Moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés,

et Je vous donnerai du repos. "

 

" Prenez Mon Joug sur vous et recevez Mes Instructions."

Mathieu 11, 28-29

 

 

Nous aimons bien entendre le premier des deux versets cités ci-dessus, le verset 28. Mais les Paroles de Jésus,

 

" Prenez Mon Joug sur vous "

 

ne sont pas aussi prisées. Le salut, ce n'est pas seulement être libéré de vos fardeaux et de vos problèmes. C'est vrai que vous êtes libérés de ce joug-là, mais vous en recevez un autre pour le remplacer - le joug de Jésus. Il vous libère de tous vos anciens fardeaux afin de vous employer pour Son Royaume. Il vous délivre de tous vos problèmes afin que vous portiez Ses problèmes. Désormais, vous ne vivez plus pour vous-même, vous vivez pour le Roi. !

 

Je pourrais dire peut-être que le Cinquième Évangile est composé de tous les versets que nous avons soulignés dans notre Bible. Si vous voulez lire l'évangile du Royaume, reprenez votre Bible et lisez les versets que vous n'avez jamais soulignés, parce que là, vous trouverez la vérité qui vous manque. Moi, je ne souligne plus ma Bible, parce que le fait de souligner sépare les versets en première et deuxième classe.

J'avais l'habitude de souligner ma Bible avec différentes couleurs, mais maintenant, tout est dans la même couleur, tout est important.

 

Dans l'Ancien Testament, Jésus était toujours présenté comme le Seigneur et le Roi à venir. Il est plus grand que Moïse, David ou les anges. Même David l'appelle " mon Seigneur " Psaumes 110, 1

 

Comment est-ce que Jésus s'est présenté à Zachée ? Si, au lieu de Jésus, cela avait été l'un de nos pasteurs du vingtième siècle qui le contactait, nous aurions dit,

" Bonjour ! C'est vous Mr Zachée ? Heureux de faire votre connaissance. "

" Oh, ah, bonjour! Très heureux..."

" Mr Zachée, j'aurais aimé avoir un petit entretien avec vous, si c'était possible. Je sais que vous êtes un homme très occupé, mais peut-être pourriez-vous regarder dans votre agenda si vous avez un moment encore libre pour un rendez-vous. Y a-t-il une heure qui vous conviendrait davantage ? "

 

Cela laisserait un choix à Zachée. Il pourrait dire,

 

" Écoutez, est-ce important ? "

" Eh bien, oui, je pense que c'est très important, quoique vous pourriez ne pas partager mon   avis."

" Alors, regardez, pour cette semaine mon emploi du temps est complet. Mais peut-être la semaine prochaine ? "

 

Jésus n'a jamais agi de la sorte. Il leva les yeux vers l'arbre et donna un ordre :

 

" Zachée, hâte- toi de descendre ; car il faut que Je demeure aujourd'hui dans ta maison ! "

 

Quand on est le Seigneur, on ne donne pas le choix aux gens. Le salut n'est pas un choix ; c'est un ordre. Il fallait que Zachée décide maintenant de ce qu'il allait faire avec cet ordre. Il devait obéir ou désobéir. Pas étonnant que Jésus ait dit,

 

"  Celui qui n'est pas avec Moi est contre Moi. "

 

Il polarisait les gens dans un sens ou dans l'autre.

Obéir, c'est reconnaître que Jésus est l'autorité, le Seigneur. En désobéissant, Zachée devenait l'ennemi de Jésus. Il décida d'obéir. Il dégringola de l'arbre et conduisit Jésus et les apôtres chez lui.

Aussitôt en arrivant il dit,

" Chérie, veux-tu s'il te plaît préparer à manger pour ces personnes ! "

 

Sa femme a probablement répondu,

" Mais chéri, pourquoi ne m'as-tu pas prévenue que tu avais invité du monde à déjeuner ? "

" Parce que, Chérie, je ne les ai pas invités - ils se sont invités eux-mêmes ! "

 

 

Jésus n'a pas besoin d'une invitation. Il est le Seigneur de toutes les maisons et de toutes les personnes.

 

Après un moment, Jésus dit,

"Aujourd'hui le salut est venu pour cette maison."

 

Quand Zachée a-t-il été sauvé ?

Personne ne lui avait expliqué le plan du salut. Personne ne lui avait débité les Quatre Lois Spirituelles.

Quand Zachée a-t-il été sauvé ?

Au moment où il a obéi au Seigneur.

 

Dès l'instant où il est descendu de cet arbre, il s'est placé sous la seigneurie de Jésus-Christ.

La même chose s'est passée pour Matthieu. Il était en train de recouvrer les impôts, mais Jésus n'est pas resté discrètement à côté de lui, attendant un moment où Matthieu serait libre, pour lui dire,

" Bonjour ! Je suis Jésus. Je suis heureux de faire votre connaissance. Je sais que vous êtes très pris - oh, voila encore quelqu'un. Allez-y, occupez-vous de lui. Je peux attendre. "

 

Non !!

Cela aurait donné à Matthieu le choix de prêter ou non attention à Jésus. Jésus dit,

 

" Matthieu, suis-Moi ! "

 

Ce n'était pas une invitation. C'était un ordre. A Matthieu d'obéir ou de désobéir !

 

Voilà l'Évangile du Royaume :

 

" Repentez-vous et croyez ! "

 

Soit vous le faites, soit vous ne le faites pas !

 

 

La même chose est arrivée au jeune homme riche. Il interrogea Jésus :


" Bon Maître, que dois- je faire pour hériter la vie éternelle ? "

Luc 18, 18

 

Il avait fait presque tout ce qui était nécessaire.

 

Jésus lui dit,

" Il te manque encore une chose :

Vends tout ce que tu as...

Puis viens et suis- Moi ! "

verset 22

 

Le jeune homme est reparti chez lui très triste.

Qu'aurions-nous fait à ce moment-là ?

 

On lui aurait couru après, disant,

"Jeune homme, ne prenez pas les choses tant à cœur - venez quand même. On trouvera bien un arrangement..."

 

 

Cela aurait voulu dire qu'il pouvait suivre Jésus, mais à ses propres conditions.

 

Jésus, tout en l'aimant, le laissa partir. Si Jésus avait accepté d'atténuer Ses exigences, le jeune homme n'aurait jamais été véritablement sauvé de lui-même.

Un jour, Jésus ordonna à un autre homme de Le suivre, et celui-ci répondit,

 

" Permets-moi d'aller d'abord ensevelir mon père "

Luc 9, 59

 

 

Nous aurions répondu,

" Bien sûr, bien sûr - excusez-moi de vous avoir appelé maintenant. Mon pauvre ami, je suis navré. Prenez donc deux ou trois jours pour les funérailles."

 

Non !

Jésus lui dit de laisser à d'autres le soin d'organiser les funérailles ; Il était bien plus important qu'un père décédé ou que quiconque. L'homme avait été d'accord pour suivre Jésus,

mais " permets-moi d'abord..."

 

Qui a la primauté si ce n'est Jésus ? En voici encore un autre qui voulait suivre Jésus à ses propres conditions. Et Jésus lui répond, " Non, c'est à Mes conditions ! " Bien entendu, Jésus aurait pu le laisser aller ensevelir son père. Mais il y avait un principe en jeu.

 

Un autre homme lui dit,

" Je te suivrai Seigneur,

mais permets-moi d'aller d'abord prendre congé de ceux de ma maison "

Luc 9, 61

 

Jésus aurait pu dire,

" Bien sûr. Va dîner avec ta famille, et remercie-les de Ma part d'avoir laissé leur fils partir avec Moi."

 

Mais Jésus n'a jamais accordé un tel choix !

 

Nous ne sommes pas sauvés parce que nous souscrivons à telle doctrine ou formule. Nous sommes sauvés parce que nous obéissons à ce que Dieu dit. Tout ce que Jésus dit est,

 

" Suis-Moi ! "

 

Il ne dit pas où, ni combien Il nous paiera.

Il donne l'ordre tout simplement.

 

Le salut est un commandement

 

Dieu veut que tout le monde soit sauvé, parce que nous avons tous péché. Il nous ordonne de nous repentir. Si nous ne le faisons pas, nous sommes désobéissants à Dieu. Voilà pourquoi il y a un châtiment pour ceux qui ne se repentent pas. Si ce n'était qu'une invitation, il n'y aurait pas de châtiment.

Supposons que vous me disiez,

" Juan Carlos, voulez-vous un morceau de gâteau ? "

Et que je réponde,

" Oh, non, merci ! "

Et que sur ce, vous commenciez à me frapper.

" Mais pourqui est-ce que vous me frappez ? "

" Vous n'avez pas voulu de mon gâteau ! "

" Mais vous m'avez simplement invité à en prendre - pourquoi serai-je puni si je n'en veux pas ? "

 

La repentance est un commandement, et non une invitation. Si ce n'était le cas, Jésus ne punirait pas ceux qui refusent.

 

Si Jésus avait permis au jeune homme riche de venir sans vendre ce qu'il possédait, il aurait été un disciple gâté. Chaque fois que Jésus lui aurait commandé de faire quelque chose, il se serait dit,

" Est-ce que je le fais ou est-ce que je ne le fais pas ? "

 

Voilà le genre de personne que nous avons dans nos églises, parce que nous avons prêché le Cinquième Évangile.

 

 

Le salut est une soumission

 

Le salut signifie se placer sous l'autorité de Christ. Vous pouvez ne pas comprendre ce que signifie l'expiation ou la propitiation, mais vous pouvez comprendre ce que c'est que de se soumettre au Seigneur. Vous devenez citoyen de Son Royaume. Vous êtes couvert par Sa protection.

 

Que veut dire la prière dominicale quand elle dit,

 

« Que Ton Règne vienne !

Que Ta Volonté soit faite sur la terre, comme au Ciel ! » ?

 

Cela veut dire que je dois abdiquer du trône de ma vie, où j'ai régné jusqu'ici, et laisser le Seigneur prendre place sur ce trône. Avant que je ne rencontre Jésus, j'étais aux commandes de ma vie. Depuis que je l'ai rencontré, c'est Lui qui est aux commandes.

 

«  Que Ta Volonté soit faite sur la terre ! »

 

 

est quelque chose qui s'applique ici et maintenant, pas demain ou dans une ère à venir. Nous, ministres chrétiens des temps modernes, ne nous sommes pas seulement contentés de diluer l'Évangile du Royaume ; nous l'avons aussi proposé à tempérament, en paiements mensuels facilités.

C'est comme acheter une voiture. Avec cinq cents francs on a la voiture, mais après il faut continuer à payer.

 

Peut-être essayons-nous de vendre l'évangile comme nous vendrions des voitures. Nous disons,

" Voulez-vous être sauvés ?

Vous n'avez qu'à lever la main, c'est tout. "

 

Comment ça, c'est tout ?

Ce n'est que le premier versement.

Au bout de quelque temps, quelqu'un dira,

 

" Nous allons bientôt avoir un service de baptêmes - ce sera une belle journée ensoleillée, et nous chaufferons l'eau, et il y a tout un groupe de gens qui vont se faire baptiser. Pourquoi est-ce que vous ne vous feriez pas aussi baptiser maintenant ? "

 

C'est le deuxième versement.

 

Et si la personne dit,

" Non, écoutez, je n'y tiens pas ! "

nous répondons,

" D'accord, c'est très bien.

Nous attendrons le moment ou vous vous sentirez prêt. "

 

Ce n'était pas là le message de l'église primitive.

Ils disaient,

" Repentez-vous ! Soyez baptisés ! "

 

C'était un ordre et non pas une opinion.

 

Puis, au bout d'un temps encore plus long, vient un autre versement :

" Vous savez, frère, que nous devons soutenir toutes les différentes activités de l'église, et pour cela nous donnons la dîme de notre revenu. Mais ce n'est pas aussi difficile qu'il paraît, parce que quand on donne la dîme, les quatre-vingt dix pour cent qui restent vont bien plus longtemps que les cent pour cent auparavant. Dieu va allonger votre portefeuille. "

 

C'est un évangile centré sur l'homme.

En fait, ce qui se passe, c'est que nous vaccinons les gens contre le vrai évangile du Royaume en leur donnant ces petites doses de temps en temps. Et après, on s'étonne de ce que l'on prêche, et prêche, et prêche encore, et les gens ne semblent pas touchés.

 

Jésus a dit,

" Cherchez premièrement Son Royaume et Sa Justice,

et tout cela vous sera donné par dessus."

Matthieu 6, 33

 

C'est quoi, cela ?

Le contexte est clair - nourriture, vêtement, abri, toutes les choses nécessaires à la vie.

 

Souvent on entend les gens demander au Seigneur,

" S'il te plaît, donne-moi un meilleur emploi."

" Seigneur, donne-moi ceci ou cela."

 

S'il leur faut demander ces choses, alors cela veut dire qu'ils ne les ont pas. Et la raison pour laquelle ils ne les ont pas, c'est qu'ils ne cherchent pas premièrement le Royaume de Dieu.

 

Dieu a promis toutes ces choses à ceux qui cherchent Son Royaume. Tout ce que j'ai à faire, c'est de chercher Son Royaume, et puis quand je regarderai autour de moi, je dirai,

 

" Quand donc est-ce que je me suis préoccupé de toutes ces choses ?

Elles ont dû m'être données pendant que je cherchais Son Royaume. "

 

Si quelqu'un d'une autre planète devait venir observer comment vivent les chrétiens, il s'imaginerait que Jésus avait dû dire quelque chose comme ceci :

 

" Cherchez d'abord ce que vous allez manger, de quoi vous allez vous habiller, quelle maison vous allez acheter, quelle voiture vous allez conduire, quel emploi vous allez choisir, qui vous allez épouser - et après, s'il vous reste du temps, et si cela ne vous dérange pas trop, s'il vous plaît, faites quelque chose pour le Royaume de Dieu."

 

 

Il m'est arrivé une fois de demander à un homme,

" Pourquoi travaillez-vous ? "

" Eh bien, je travaille parce qu'il me faut manger. Si je ne travaille pas, je ne mange pas. "

" Et pourquoi mangez-vous ? "

" Pour avoir la force de travailler. "

" Et pourquoi travaillez-vous à nouveau ? "

" Eh bien, je travaille à nouveau pour pouvoir manger à nouveau pour pouvoir travailler à nouveau pour pouvoir manger à nouveau..."

 

Ce n'est pas vivre ça ! Ça, c'est respirer. Il n'y a pas de but dans tout cela.

 

Puis un jour j'ai compris. Mon but, mon objectif à moi est d'étendre le Royaume.

Jésus dit,

" Tout pouvoir M'a été donné dans le ciel et sur la terre "

Matthieu 18, 18

 

Il faut qu'Il subjugue tout l'univers pour Dieu. Le Père lui a dit,

 

" Fils, je ne vais pas m'occuper de mes ennemis. C'est toi qui le feras pour moi. Tu vas régner jusqu'à ce que tous les ennemis soient sous tes pieds. Puis on reparlera. "

 

Jésus eet venu sur cette terre et Il a dit à Ses disciples

 

" Je suis le commandant en chef des Armées de Dieu. Je dois subjuguer l'univers pour mon Père. Mais à vous je confie la charge de cette planète. Vous devez aller dans le monde entier et faire partout des disciples, les baptisant et leur enseignant à obéir à tous Mes Commandements.

Pendant ce temps, je m'en vais conquérir d'autres mondes.

Au revoir, et faites un bon travail."

 

Ainsi, centimètre par centimètre, je dois récupérer le territoire qui appartient à Dieu. Pour ce faire, il me faut manger ; pour manger, il me faut travailler. Mais le but de tout cela, c'est d'étendre le Royaume de mon Seigneur.

 

Cela veut dire que mon échelle de valeurs doit changer. Je ne fais pas des études à l'université pour obtenir un diplôme ; je suis là en tant que membre du Royaume de Christ afin de vaquer aux affaires du Royaume. Il se trouve que par la même occasion, j'obtiens un diplôme.

 

Je ne travaille pas chez Renault pour gagner de quoi vivre. J'y travaille parce que Dieu a besoin de ce coin-là de cette terre ; Il a besoin d'un de Ses soldats qui saura le Lui assujettir. Il se trouve que Renault subvient aux besoins de ma conquête. Mais mon vrai Seigneur est Jésus-Christ.

 

Ou alors, il faudrait que je cesse d'utiliser ce Nom...

 

Parce que Jésus demande,

 

" Pourquoi M'appelez-vous Seigneur, Seigneur !

et ne faîtes-vous pas ce que Je dis ? "

à suivre...

Rédigé par Le Ministère de l'Allliance

Publié dans #Le Royaume de Dieu

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